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Hommages

Restez informé(e) en consultant cette section régulièrement. Nous y inscrivons les dernières nouvelles, les récents événements et des chroniques se rattachant à notre Maison commémorative familiale.

Hommage - Francine Lafontaine

Hommage - Francine Lafontaine

mardi 16 décembre 1958 – jeudi 02 juin 2022 Chère Francine, Déjà un an que tu nous quittais en nous jouant vraiment un mauvais tour! Même après tout ce temps, nous avons encore de la difficulté à réaliser que tu nous as quitté si subitement, ton départ fut cruel et inattendu. Si tu savais combien tu nous manques Francine et comme nous t'aimons tellement fort. On se pose souvent la question, pourquoi c'est arrivé, tu étais tellement jeune et tu avais tellement encore de belles choses à vivre avec nous. C'est triste, tu ne seras plus jamais là! Tes appels à tous les jours à maman lui manque tellement... ça nous manque aussi de pouvoir t'appeler et de passer du temps à parler de tout et de n'importe quoi. Tu laisses derrière toi de beaux souvenirs mais combien nous aurions aimé en vivre d'autres avec toi. Nous sommes tellement fiers et privilégiés d'avoir eu une personne comme toi dans notre famille et nos vies. On ne dit pas assez souvent aux gens qu'on aime, qu'on les aime jusqu'au jour où le destin vient les arracher à nous. Chère Ti-Cine d'amour, ta bienveillance envers ta famille restera gravé à tout jamais dans nos cœurs. Nous t'aimons d'un amour infini... Nous avons grandi tous ensembles et à un moment donné chacun de nous avons pris des chemins différents mais les liens qui nous unissaient sont restés bien unis et vivants. Chère Fille, Chère sœur, tu n'es pas partie seule ce jour-là mais une partie de nous est partie avec toi. Depuis ton départ, il y a un an, la vie nous apprenait combien elle peut être fragile. Depuis ce temps, nous essayons d'apprivoiser ton départ et réalisons combien il est difficile d'être séparés de toi. Nous ne t'oublierons jamais... Chacun de nous vivons inconsciemment car nous croyons vivre ici éternellement en oubliant qu'un jour nous serions séparés humainement mais nous serions liés pour l'éternité peu importe où nous serions maintenant. Nous ne sommes jamais loin de toi chère Francine car à chaque fois que nous pensons à toi, tu es là au fond de nos cœurs. Repose en paix chère fille, chère sœur adorée, Notre amour le plus fort et profond, Nous te l'envoyons vers toi dans le ciel, Nos pensées t'accompagnent dans ton dernier voyage, Dans nos cœurs à tout jamais, Tu y demeures, Nous t'aimons pour toujours... Veilles sur nous tous, Ta famille Maman, Carole, Gino, Claudine et Maryse


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Hommage M. Julien Pelletier

Hommage M. Julien Pelletier

Notre père Homme grand et fier Tu es pour tes enfants Un modèle de vaillance et de dévouement Loyal envers ceux que tu aimes Tu es à l'écoute de leurs problèmes Ta vie n'a jamais eu de répits Car tu nous as sacrifié toutes tes énergies Malgré tes maladies et tes douleurs Tu as toujours persévéré pour nous donner le meilleur Dévoué envers les tiens Nous n'avons manqué de rien Tu nous as montré le sens des valeurs Et nous t'en remercions de tout notre coeur Nous savons que s'il t'avait été possible Tu nous aurais donné même l'impossible Nous voulons te remercier Pour tout ce que tu nous as apporté Nous espérons ne pas t'avoir procuré trop de déceptions Si c'est le cas, nous t'en demandons pardon


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Hommage - Dr. Charles-Eugène Marin

Hommage - Dr. Charles-Eugène Marin

Dr.Charles-E Marin Le Docteur Marin est devenu une figure emblématique de la Gaspésie. Par son implication sociale comme médecin/psychiatre et par la suite comme député fédéral du comté de Gaspé pour 2 mandats, il a contribué a améliorer la qualité de vie de ses concitoyens. Il revient du Mass State University de Worcester, Massachusetts en 1957 à titre de pionnier de la psychiatrie jeunesse, pour prendre en charge ce département à l’Hôpital Ls-H. Lafontaine où il exercera durant 5 ans. Nommé en 1967 coordonnateur et responsable de la psychiatrie pour la région Bas St-Laurent/Gaspésie/Les Îles et surintendant médical du Sanatorium Ross de Gaspé il ne compte plus les heures passées en constants déplacements d’une région à l’autre. À l’ouverture du Pavillon de la Montagne et de L’Escale en 69, il est nommé la même année directeur du Centre Médico de Ste-Anne. Peu après il est choisi pour occuper le poste de Directeur Médical de l’Hôpital des Monts et chef du département de psychiatrie. Il s’implique aussi auprès des personnes âgées dans les résidences et foyers d’accueil de la région, et supervise l’ouverture d’un poste de médecin à Grande-Vallée. Il met au point et applique un plan quinquennal relatif aux affaires médicales et psychiatriques qui mène à la construction des hôpitaux de Ste-Anne-des-Monts, Chandler et Gaspé en plus des centres d’accueil de Chandler et Cap-Chat . Il supervise l’ouverture d’une clinique psychiatrique externe à l’Hôpital des Monts au début des années 80. De 76 à 84 la politique municipale l’intéresse assez pour qu’il se présente et remporte l’élection à titre de maire de Ste-Anne-des-Monts. Une de ses réalisations notoires est la réfection du Couvent St-Rosaire, transformé en très bel Hôtel de Ville. Sous son administration, on note la levée de la tutelle qui pesait lourd sur la ville, le réaménagement du centre-ville et l’installation de la compagnie Spielo Inc. employant 100 personnes à la fabrication et l’exportation de machines électroniques pour les casinos. L’énumération de toutes ces tâches ingrates ne rend nullement l’idée du travail accompli. Ayant toujours beaucoup d’énergie à mettre au service de la population, il se présente et remporte les élections fédérales de 84 comme député à la Chambre des Communes sous la bannière conservatrice du Gouvernement de Brian Mulroney. Réélu en 89 pour un second mandat, on parle ici de 9 années de voyages incessants et de l’apport de plus de 279 millions d’argent neuf pour son comté. Il cumule les responsabilités, et on le retrouve Vice-Président et Président du Comité National des Forêts et des Pêches de 84 à 88, et reçoit en 85 la Médaille de l’Ordre du Canada des mains de la Gouverneure-Générale la Très Honorable Jeanne Sauvé. On lui doit les réalisations suivantes, et je suis persuadée qu’on en oublie. Réfection de tous les quais de pêche de Transport Canada. Développement des infrastructures des parcs de la Gaspésie et Forillon, deux joyaux de notre région dont la réputation ne cesse de s’étendre. Visionnaire, ces travaux jettent la base d’une industrie touristique 4 saisons. Il obtient des subventions pour la rénovation et la réfection des hôtels et motels de Les Capucins à Port Daniel de quoi accueillir et loger dignement les touristes qui nous visitent. L’aide apportée à tous ces intervenants change peu à peu le visage de la Gaspésie. Les villages sont propres, coquets et fleuris et les services s’organisent pour répondre à la demande touristique toujours croissante. Le site Mary Travers, le Bourg de Pabos, le centre d’interprétation de Cap-Chat, le Club de Golf et la Marina. L’exceptionnel Centre d’Interprétation de la Mer qu’est Exploramer à Ste-Anne est resté au fil des années l’objet de ses soins attentifs. On ne peut passer sous silence les aéroports de Ste-Anne et de Pabos qui sont sans contredit des liens essentiels pour le développement économique et touristique. Octobre 93 sonne le départ de la politique fédérale sans pour autant signifier la rupture avec la politique. Cette dynamo continue de faire avancer les dossiers de la région par d’incessants voyages à Montréal, Québec et Ottawa où il a conservé des contacts, car toujours sollicité, il ne refuse jamais son aide. Il obtient une subvention de 20,000.00$ qui sera employée à refaire une canalisation d’eau déficiente au cimetière. Avec Jacques Huard, il prépare l’inventaire des vêtements et des vases liturgiques et installe des présentoirs dans l’église afin de faire bénéficier les paroissiens et les visiteurs de notre riche patrimoine religieux. Il est membre fondateur le Club Rotary afin d’aider les communautés en difficulté, promouvoir l’attitude de service et renforcer les actions humanitaires. Pour toute cette vie d’engagement et de dévouement et pour cette inlassable de quête d’absolu, vos parents et amis ainsi que tous ceux que votre action sociale a touché vous disent Merci Docteur Marin, mille fois Merci!


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Hommage à M. Bernard Labrie

Hommage à M. Bernard Labrie

Hommage à Bernard Labrie L’histoire d’amour de Luce et Bernard naît à l’été 1956 à leur lieu de travail, dans l’ancien hôpital. Témoin d’une aventure dans laquelle tout portait à croire que ce couple était fait non seulement l’un pour l’autre, mais complice et visionnaire de grands projets. Tout au long de leur vie à deux, assuré d’un avenir fondé sur leur amour, ils avaient mûri le projet de vouloir entasser les matériaux de leur vie sur leur terrain prometteur. Au début de leur vie de couple, Bernard a occupé des postes de responsable pour plusieurs employeurs locaux. Durant une période de onze ans, il a eu le plaisir de servir la clientèle de la compagnie Irving dont la station était située sur la première avenue. Son humeur contagieuse et son respect des gens a contribué à sa réussite. Au fil des années, de nombreux clients prenaient le temps de venir échanger quelques mots avec lui, simplement pour le plaisir de le rencontrer. Après quelques mois de réflexion, il prend la décision de devenir travailleur autonome. C’est en faisant le tour de la Gaspésie, semaine après semaine, beau temps, mauvais temps, qu’il a agrandi son cercle de clients et d’amis qui lui sont demeurés fidèles. Il faisait le bonheur de ses ambitions. Ayant le sens de la famille, Luce, Renaud et sa jeune belle-sœur, Martine, respiraient constamment le bonheur. Comprenant les différentes situations qui pouvaient se présenter, Bernard étant outillé, parvenait à solutionner tout ambiguïté. Amateur de plein-air, il aimait se promener avec Luce dans les sentiers de motoneige. La chasse et la pêche n’avaient pas de secrets pour eux. Bernard devenait pédagogue, donnant à son jeune fils, des petits cours 101 sur la chasse et la pêche. Afin d’agrémenter la monotonie et la lourdeur de certaines journées, Martine prenait plaisir à improviser quelques pas de danse tout en vocalisant un répertoire d’airs connus. Bernard répondait à cet humour par un sourire. Ma chère belle-sœur, Luce, m’a souvent témoigné qu’elle a eu une vie comblée, heureuse et très gâtée. Son fils et complice, Renaud, étant très responsable, a pris grand soin de son père jusqu’au dernier instant de sa vie. Il était omniprésent à chacun de ses besoins. La famille reconnaissait en Renaud, un fils dévoué, aimant, prenant les décisions judicieuses pour assurer le confort et le bien-être de son père. En fils reconnaissant, Renaud a rassuré sa mère, Luce, qu’il serait toujours là pour elle. Luce ne s’est jamais sentie seule parce qu’elle était assistée de Martine qui pouvait reprendre la responsabilité des soins exigés pour Bernard. Durant ces années de maladie surtout, nous avons eu la chance d’être soutenus par nos anges gardiens, Raymonde et Bruno. Quelles que soient les circonstances, Luce et Renaud étaient constamment en confiance de savoir qu’ils étaient là. Nous en sommes très reconnaissants et les remercions sincèrement. À ceux et celles qui se sont déplacés pour nous témoigner leurs marques de reconnaissance et de sympathie, à madame Ginette Fraser, à la chorale, à la maison funéraire Lucas Fournier, les familles Labrie et Fournier vous prient d’accepter, du fond du cœur, leurs remerciements les plus sincères.


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Hommage - M. Fernand Pelletier

Hommage - M. Fernand Pelletier

Un patriarche et un bâtisseur de Saint-Bernard-des-Lacs nous a quitté : Un siècle de générosité! Nous sommes tous remplis de merveilleux souvenirs gravés à jamais dans nos cœurs. LE DÉFRICHEUR : À l’aube de ses douze ans, après dix heures de marche de Sainte-Anne-des-Monts à Saint-Bernard-des-Lacs, accompagné de son père et des hommes du temps, il commence sa carrière de défricheur. Il participe à l’ouverture de la colonie de Saint-Bernard-des-Lacs. MARTEAU, HACHE, GODENDARD : Il défriche le terrain, construit le camp pour les hommes ainsi que les maisons qui accueilleront ces familles qui espèrent, par leur exode, en des jours meilleurs. Un lieu où chacun bénéficiera de son propre lopin de terre. LE BÂTISSEUR : Homme-orchestre, il s’initie à mille métiers. Très jeune, il acquiert le sens des responsabilités et celui du devoir accompli. De beurrier, dès l’âge de neuf ans, à charretier, puis forgeron à l’âge de 22 ans, il cumule les fonctions pour servir sa communauté. À chaque heure du jour et de la nuit, il sera donc disponible pour le médecin, l’infirmière ou monsieur le curé. Ces derniers trouveront en lui un allié pour leurs urgences de toutes sortes. Avec son départ pour Montréal, il passe de défricheur à bâtisseur. Lui qui participera à la construction du Gîte du Mont-Albert en Gaspésie, il travailla aussi à la construction de monuments qui marquèrent l’évolution et l’histoire du Québec en ce vingtième siècle : L’Expo internationale de Montréal, Habitat 67, les jeux olympiques de Montréal en 1976, LG1, LG2, LG3. L’ÉPOUX : Fernand avait vu grandir Céline et reconnu en cette jeune femme, la force de caractère essentielle qui constituerait sa pierre d’assise pour construire sa future famille. Elle allait devenir sa fillotte. LE PÈRE : Par la force des choses, il fut un père à mi-temps, partagé entre sa terre et son obligation à l’exil pour faire vivre sa famille. Malgré son rôle de pourvoyeur, il a su être un père aimant. Car, à quoi servent les remontrances, lorsqu’au retour à la maison, les plus jeunes enfants ne reconnaissant pas toujours en cet étranger, ce père trop souvent absent pour eux. Il fit donc preuve de patience, de bonté et de tendresse à notre égard, afin sans doute, de rattraper le temps passé loin de nous. Blotti au creux de ses bras dans la berceuse, il savait chasser nos craintes et guérir nos bobos. Avant-gardiste pour son époque, il troqua son marteau pour un tablier et décréta les dimanches, jour de repos pour son épouse et ses filles. En ce jour, lui et ses fils firent ménage, repas et vaisselle. Son bœuf Jeannette occupe encore une place de choix dans notre mémoire. Après avoir vu défiler le vingtième siècle : De la lampe à l’huile à l’électricité, de la carriole à la marche de l’homme sur la lune, du courrier au téléphone (sonné 1, sonné 2) à skype, il fut fidèle à lui-même. Un époux attentionné, un père chaleureux, calme, doux, sage et résilient. Encore dernièrement, il berçait une de ses filles pour atténuer son chagrin. Malgré les difficultés rencontrées au cours de sa vie, il a toujours su relever ses manches et nous inculquer les valeurs fondamentales de la vie. UN ÊTRE D’EXCEPTION N’EST PLUS… Ce qui apaise nos cœurs, c’est de te savoir entourer de nos chers disparus et que tu continueras à veiller sur nous.


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Hommage - M. Robert Castonguay

Hommage - M. Robert Castonguay

À la famille de Robert Castonguay, Robert Castonguay, l’homme de passion et de raison. Le décès de Robert m’attriste profondément. J’adresse à vous, ces chers enfants et aux petits-enfants qu’ils adoraient, mes condoléances émues. Mes meilleures pensées vous accompagnent en ce moment de grandes émotions. Le départ d’un être de cette importance va creuser un vide au sein de votre famille. C’est rendre hommage à la vie familiale et personnelle de Robert, de rappeler qu’il fut un mari attentif, un père aimant, un grand-père immensément généreux. Doris et lui ont accordé à leurs petits-enfants une attention singulière et certains ont été accueillis sous leur toit à la manière des parents qui retrouvent leurs enfants. Vous comprendrez les souvenirs tenaces qui remontent en moi : la vie simple de notre village natal, les racines profondes qui marquent notre identité et le partage de la culture première, celle qui nourrit la mémoire vive. Ce retour aux sources tient à la personnalité de l’homme, à sa carrière et à l’œuvre qu’il laisse en héritage aux Gaspésiens. J’évoquerai rapidement pour la famille et les amis, des souvenirs qui, généralement, n’apparaissent pas dans les biographies. Je l’ai découvert à l’école de Rivière-à-Claude. Robert s’est révélé à nous comme une force tranquille. En vérité, c’était un jeune homme brillant et de belle allure. Son institutrice, Lévânée Lévesque, n’avait d’yeux et d’oreille que pour lui. Ses qualités intellectuelles auraient pu le conduire vers de longues études. Comme beaucoup de jeunes de notre époque, il a dû, à regret, y renoncer. Cependant, sa capacité d’apprendre lui aura permis de maîtriser parfaitement l’essentiel des connaissances de base et surtout de sa langue maternelle dont il parlait et écrivait admirablement. Robert était un autodidacte aux multiples talents, faut-il le rappeler. Son père, Antoine était charpentier-menuisier. Comme lui, Robert a construit sa maison. Il pouvait fabriquer des meubles, construire des maisons et décorer l’église. Je l’ai également vu à l’œuvre en forêt avec ses frères Oscar et Réal. Sa carrure enviable, lui permettait de couper sapins et épinettes pour faire de la « pitoune de quatre pieds » qu’ils écorçaient et cordaient. Du beau bois qu’il vendait à vil prix à des acheteurs peu soucieux de l’effort humain investi dans une corde de bois. On retrouvait chez Robert, l’artiste, le chanteur dont la voix de ténor en faisait un excellent interprète des chansons de Tino Rossi et de Georges Guétary. À l’occasion des veillées danse, les soirées à la salle paroissiale ou après les parties de hockey, il acceptait, à la demande générale et en se faisant prier un peut, de chanter au grand plaisir d’un public gagné d’avance. Mais, le talent Robert ne pouvait qu’exploser. Très tôt, il fit son entrée dans la fonction publique comme garde-chasse et garde-pêche, puis agent de conservation de la faune. On a vite remarquer ses capacités à diriger des équipes, à planifier et organiser le travail de ses hommes et surtout à rédiger des rapports bien documentés. De là, Il s’est démarqué par son ardeur peu commune au travail et son professionnalisme. Ses supérieurs comprirent qu’il pouvait brillamment assumer la fonction directeur du Parc national de la Gaspésie. Une grande partie de sa carrière fut consacrée au service public, ses succès en ont fait un serviteur de l’État aimé et respecté. Robert était un homme de vision avec un flair hors du commun. Il l’a prouvé lorsqu’il est intervenu vigoureusement auprès du gouvernement pour sauver les Jardins de Métis, patrimoine floral inestimable, laissé en héritage à la région par la fondatrice, Elsie Reford. Robert était ému lors de l’évènement soulignant la remise par l’État des Jardins à la famille Reford et aux Ateliers Plein Soleil en 1995. Aujourd’hui les Jardins de Métis sont un parc floral de réputation mondial. N’eût été de la vigilance de Robert, on parlerait, sans doute, des Jardins de Métis comme d’un mauvais souvenir. Son engagement social s’est manifesté très tôt dans sa vie active. Il est devenu, presque naturellement, maire de la municipalité de Rivière-à-Claude. Sa vision du développement local fut perçue aux yeux de certains, comme une menace. Ses idées dérangeaient, il voyait grand pour son village : Un système d’aqueduc et d’égout, pavé les rue des Auclair et des Castonguay jusqu’au fronteau, agrandissement de l’école du village, refaire les ponceaux et les « calvettes » et construire une route carrossable jusqu’au lac de Claude pour y amener les touristes. Il voulait faire de Rivière-à-Claude un attrait touristique. Robert Castonguay le réformateur social n’a pas réalisé tous ses objectifs, mais ceux qui l’ont vu à l’œuvre comme maire reconnaissent qu’il a marqué son époque. Après sa carrière dans la fonction publique, Robert et sa merveilleuse Doris, « la magnifique » est revenu en Gaspésie pour la retraite. N’allez pas croire que l’homme d’action est rentré au « pays du grand large » pour se reposer. Immédiatement, il s’est engagé en politique municipale comme échevin de la ville de Sainte-Anne-des-Monts. Au conseil municipal, il a porté des dossiers importants notamment ceux du développement local et régional et celui du logement social. Son engagement social, il l’a poursuivi chez les Chevaliers-de-Colomb comme député d’état. À ce titre, il a plaidé avec conviction des valeurs profondes : l’égalité des chances, la justice sociale et le partage de la richesse, la solidarité sociale. Il a orienté les Chevaliers vers les plus démunis, bref vers les éclopés du système. Les mots me manquent pour exprimer ma gratitude envers Robert et rappeler sa généreuse collaboration dans le développement d’Opération Enfant Soleil en Gaspésie, un téléthon dont les fonds viennent en aide aux enfants malades du Québec. Nous nous sommes retrouvés en 1994 pour de belles soirées de discussions sur la Gaspésie et son avenir. Le sujet le rendait émotif, ses idées étaient fortes et fécondes bouillonnaient dans sa tête. L’indifférence des gouvernements à l’endroit de sa région natale le faisait rager. Que de belles choses furent dites lors de ces rencontres. Sa sincérité et la profondeur de sa pensée m’impressionnaient. Le fréquenter a fait de moi un meilleur gaspésien. Cet homme à l’imagination créatrice et à la mémoire phénoménale laisse en héritage des écrits d’une grande richesse dont certains sont assez récents. Lors d’une conversation, il y a quelques mois, il m’a invité à partager ses dernières réflexions. Hélas, le temps, ce «grugeur» de vie , nous a manqué. Je formule la suggestion suivante à la famille de Robert : que ses écrits soient déposés à la Société d’ Histoire de la Haute-Gaspésie. C’est à mon avis, un patrimoine à préserver, à analyser dont certains sujets peuvent être résumés et publié sous forme de récit ou d’essai. Vous me permettrez de souligner, le dévouement exceptionnel de Rémi son petit fils. Depuis plusieurs années, son accompagnement indéfectible aura permis à Robert de vivre paisiblement et en sécurité jusqu’à la fin. Un geste d’amour digne de mention. Alléluia!!! chantait la fervente Doris pour remercier le Très-Haut. À tous ceux et celles qui les ont aimés, je dis : la mort qui hier a séparé Robert et Doris, aujourd’hui, les réunit. Néanmoins, je comprends votre tristesse et je la partage. Mais, consolez-vous à l’idée que deux êtres de lumière viennent de vous précéder dans l’Éternité. Matthias lundi, 14 novembre 2016


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Hommage - Mme Réjeanne Synnette

Hommage - Mme Réjeanne Synnette

Une grande dame Un jour une grande dame a donné naissance à un garçon et c’est à ce moment-là que le mot maman a pris tout son sens. Ensuite, l’arrivée de ses deux filles. Une immense joie a rempli le cœur de maman. L’amour, la générosité, la passion, l’authenticité et la complicité, tu as su la partager avec nous tes amours, mais surtout à avoir un immense cœur. Chaque moment où tu nous regardais arriver de l’école avec une grande fierté. Le souvenir de l’odeur du bon pain que tu partageais. Les soirées ou nous étions tous réunis dont chaque instant était important. Chaque soir de notre enfances tu nous disais à quel point tu nous aimais et que tu étais fière de nous. Même encore il y a de ça pas très longtemps, tu nous le disais encore. Tu n’étais pas seulement une maman extraordinaire, tu étais une belle-mère pas comme les autres. Car chaque personne qui entrait dans la famille était tout aussi important que tes enfants. Toujours un mot pour rire, discuter et parfois même conseiller mais le lien qui s’était tissé était très unique. L’amour que partageait cette grande dame, c’est multiplié lorsqu’elle est devenue mamie. Dès le premier regard posé sur chacun d’entre eux déjà tout c’est installé, la grande complicité avec chacun d’entre eux et ce à chaque moment de leurs vies. Sans oublier la cantine privée de mamie Réjeanne ou elle aimait tant faire plaisir à ses petits-enfants qu’elle adorait. Cette grande dame au grand cœur était présente pour ses frères et sœurs qu’elle aimait de tout son cœur et ce dès leurs tout jeunes âges. L’écoute, les paroles, les bons moments passés et les conseils se sont accumulés avec les années. Pour ses amies et collèges, cette grande dame leur a donné une grande place dans son cœur. Elle a su partager sa passion, ses connaissances, sa bonne humeur mais surtout l’amour de son travail. C’est aujourd’hui que nous devons tous te dire aurevoir pour une dernière fois, afin de traverser le grand rideau blanc pour y rejoindre ton homme. L’homme, qui depuis longtemps te manquait. Maintenant vous revoilà réuni et vous pourrez nous protéger de là-haut. Tu nous laisse avec un grand vide de ta présence, mais à chacun d’entre nous tu resteras dans nos cœurs. Nous garderons de très bons souvenirs et profiterons de la vie. Bon voyage! Maman, belle-maman d’amour, mamie, Réjeanne, mon amie Redgie N’oublie jamais que nous t’aimerons toujours.


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Mme Marlène Vallée

Mme Marlène Vallée

Cher Francis, Cher David, Chère Marie-Pier, Cher Sébastien, Chers membres de la famille et nombreux amis, Lorsque Marie-Pier m’a fait part de la demande Marlène que je prononce quelques mots à ses funérailles, je me suis tout de suite demandé si j’étais à la hauteur de ce grand honneur. Comment trouver les bons mots? Vais-je en avoir la force? Puis je me suis dit, si Marlène l’a demandé, c’est parce qu’elle croit en moi. C’est cette pensée qui m’a donné la force nécessaire pour prendre la parole devant vous aujourd’hui en ce triste jour. Car c’est exactement ce que Marlène transmettait autour d’elle : le courage et l’amour. Je me souviens qu'il y a quelques mois, ce printemps, Marlène nous avais dit à ma mère et moi : « tout le monde me dit qu'ils sont mes soldats, je suis rendue avec une méchante grosse Armée! » Alors, mes chers soldats, maintenant que la guerre a pris fin, il est temps de commencer à panser les blessures et trouver la paix dans notre cœur. Il nous faudra pour cela s'inspirer et puiser notre courage dans toutes les belles qualités et les souvenirs de notre chère Marlène. Je pense qu'il y a certaines personnes qui embellissent tout ce qu’elles touchent. Marlène avait ce don. Ce don de toucher les gens par un simple regard, comme celui de rire avec eux jusqu’aux larmes. Ce don d'écouter, ce don de faire sentir à la personne devant elle qu'elle est importante et aimée. Ce don de semer la joie autour d'elle, ne serait-ce que par son magnifique sourire et ses beaux yeux bleus, et aussi ce don d'encourager les gens à se dépasser. Marlène avait ce don de transformer des petits moments en souvenirs impérissables. Ce don d’affronter toutes les tempêtes de la vie avec une force et une grâce exceptionnelles. Ce don d'aborder la vie avec spiritualité et humour. Ce don d'inspirer quiconque croise son chemin. Parfois, on se questionne beaucoup sur le sens des événements, sur le pourquoi. Malheureusement, nous restons souvent sans réponse et nous retrouvons bien impuissants devant le destin. Le seul véritable pouvoir que nous avons, c'est d'avancer et faire de notre mieux. J'ai l'intime conviction que si Marlène pouvait nous dire une dernière chose, ce serait : profitez des petits plaisirs de la vie. La famille, les amis, l'amour, la nature. Ça semble cliché à dire, mais le bonheur se trouve souvent dans des choses beaucoup plus simples qu'on pense. Très chère marraine. Toi qui aimait tant la vie, ta famille, tes amis, la nature de ta belle Gaspésie. Sache qu'une partie de ton âme les habitera pour l'éternité. Ta résilience et ton grand coeur ne laissaient absolument personne indifférent, et nous tous qui avons eu l’immense chance de te côtoyer garderons une partie de toi en nous pour nous accompagner à tout jamais. Ton corps a trouvé le repos, mais ton âme et ta mémoire, elles, resteront à jamais vivantes en chacun de nous. Repose en paix, je t'aime. Emilie Landry-Therriault 10-10-2015


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Mlle Mélissa Chenel

Mlle Mélissa Chenel

Une étoile est née Elle a brillé mais trop vite surtout trop tôt elle a filé. Au revoir Mélissa Toi qui étais si gentille et charmante. Toi, si jeune et si brillante. La joie, tu répandais partout où tu étais présente. Comme la vie parfois est déchirante. Hier encore, tu étais au présent. Plus tard, demain, on nous dira c’était avant. Avant que l’inimaginable ne surgisse. Avant que l’incommensurable peine nous saisisse. Qui peut comprendre une douleur si crue. Comme attendre qu’on ne la sente plus. Ton départ si brutal et soudain, marquera à jamais chacun de nos lendemains. Mais, s’il devait en être ainsi, Dieu fasse que ce soit toi qui l’aie choisi. Josée, Alain, Sébastien. Soyez en paix, Ne vous reprochez rien. Car tujours, elle vous tiendra la main. Et, d’où qu’elle sera, chaque fois que vous penserez à elle, elle posera un sourire sur vos lèvres et la douleur de vos cœurs fera la trêve. Elle vous a aimés chaque jour de sa vie. De tout son cœur, avec tendresse. Et de son Au-delà, toujours et à jamais elle vous aimera!


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M. Daniel Thibault

M. Daniel Thibault

Chers amis, parents et proches, C’est à moi que revient la tâche de faire l’hommage de Daniel. Je tiens non seulement à lui rendre hommage mais aussi à réfléchir sur qui était Daniel. Si je vous pose la question: “Qui fut Daniel pour vous?” D’un point de vue relationnel, il fut probablement un ami, un “chum”, un confrère, un oncle, un beau-frère, un frère, un beau-père, un père, ou un mari. On dit que c’est par le souvenir que les êtres disparus restent auprès de nous. Si je vous pose la question: “Quel souvenir garderez-vous de Daniel en un mot?” Vous me répondrez peut-être qu’il fut un homme impliqué, honnête, bon, sage, aimant, généreux, “patenteux”, bricoleur, aidant, un homme de principe et de tradition. Si je vous demande de quelles anecdotes vous rappelerez-vous de Daniel? C’est peut-être une question qui mériterait 3 heures comme le disait si bien mon beau-frère Stéphane. Parce que Daniel était pour ainsi dire “divertissant”. Sa tendre moitié Murielle, le qualifiait parfois de “job à temps plein”. Chez les Thibault, un rire n’attendait pas l’autre avec Daniel dans les parages. Tout le monde le sait! La recherche de clés, les éternels dégâts sur les vêtements, les nombreux faux départs pour le lac au diable, les marteaux qui n’étaient jamais en suffisantes quantités sur les chantiers de Daniel, raconter une blague déjà racontée, oublier son fusil en allant à la chasse, oublier sa fille à la caisse populaire… Pour ne mentionner que celles-ci. Vous en avez sûrement une multitude d’autres. Au-delà de toutes ces aventures, avez-vous déjà réalisé que Daniel était fondamentalement un être d’amour? L’amour des gens Que ce soit dans ses nombreuses implications, Caisses Populaires, Retraités de l’enseignement, Faune Madeleine, Club des Lynx, chorale et les nombreux ami. Daniel aimait être entourés de personnes. De personnes avec qui échanger et rire. Il aimait fondamentalement être entouré, aimer et être aimé. Il m’a jamais été donné de rencontrer quelqu’un qui invitait autant de personnes chez lui que Daniel. À cet effet, avez-vous déjà pensé que l’heure du Gin de Daniel était en quelque sorte une stratégie ou un stratagème, pour être entouré de personnes qu’il aimait? Je me rappellerai toute ma vie de la fois où mon père avait assisté à l’invitation quasi complète des résidents du Lac au Diable pour l’heure du gin par Daniel… Mon père croyait alors que le chalet ne serait jamais assez grand pour accueillir tout le monde. Et que Daniel manquerait de Gin… Ce ne fut pas le cas! L’amour de la famille La famille, ça Daniel l’avait dans le sang. L’esprit de famille était primordial. Il aimait être présent et impliqué lors de toutes les activités familiales tant du coté des Thibault que des Marin. C’est souvent par la chanson que Daniel proclamait son amour pour les gens l’entourant. Un grand-père aimant et près de ses petits-fils. Il fut un exemple à cet effet. Un modèle. Si vous avez eu la chance de voir le diaporama qui était montré au salon funéraire, vous avez sûrement remarqué le sourire de Daniel sur les photos ou il était avec ses petits fils. Capter de l’amour en image, c’était facile avec Daniel, Émile, Félix, Édouard et Éloi. De l’amour pour ses petits garçons, il en avait. Pour ses gendres, il fut l’exemple à suivre en ce qui à trait à l’amour des autres et de ses filles. Pour ses filles, Daniel fut en plus du père exemplaire, le conseiller, le “papa colleux”, le confident… Il y a beaucoup de choses que l’on peut choisir dans la vie. Je crois sincèrement que les “filles à Daniel” n’auraient pas pu mieux choisir leur père. Pour sa femme, Daniel fut l’exemple parfait de l’amour inconditionnel. Un couple fusionnel, des complices, des amoureux, des partenaires de vie. Avec le temps, on dit parfois que l’amour s’effrite. Dans le cas de Daniel et Murielle, il s’est solidifié et bonifié. Si “Le souvenir est ce qui garde vivantes les personnes disparues”, j’ai la certitude que Daniel sera parmi nous pour toujours. Non seulement par ses constructions, ses meubles, ses réalisations. Mais surtout par l’AMOUR qu’il a semé autour de lui. Ce même amour qui lui a permis de quitter vers le ciel entouré des siens et qui l’a conduit auprès des autres disparus qu’il a aimé dans la sérénité. C’est par tous les souvenirs et l’amour qu’il sera présent et plus vivant que jamais. Rappelez-vous non seulement du petit bonhomme barbu et souriant, rappelez-vous de l’amour qu’il avait pour vous tous ici réunis. Au revoir Daniel!


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